mardi 19 février 2008

En route pour Ploumanac'h et vision en mer


Magnifique voiles de Victor Tonnerre

Gwen-Bleiz avec un peu de vent et un ris dans la grande voile

1ère ballade dans le port de l'île de Batz au milieu des goëmoniers



Baptême




Odile et Youenn ont préparés un vrai baptême pour Gwen-Bleiz

avec bénédiction du curé de l'île de Batz Nicolas Gestin et son eau bénite en bouteille de bière...

1ère sortie...



1 ère sortie sous son nouveau plan de voilure.

et enfin pour la première fois : la mise a l'eau...

Patron... HEUREUX.
Que peuvent se dire les bateaux quand un nouveau arrive parmi les corps-morts.
Pour le patron la question ne se pose pas : c'est un ouf de soulagement.



Mercredi 28 juillet 1999


Après 5 ans au sec dont 2 ans de restauration Gwen-Bleiz retrouve son élément.


La première phase de l'aventure s'achève...

Non seulement il flotte mais en plus il ne fait pas d'eau... Le teuf teuf (Volvo 6 cv monocylindre de 1963) est tres sympathique et a démarré au quart de tour...

Pas de surprise... Satisfaction générale

Fin de la première tranche de travaux...


Gwen-Bleiz prend la route en direction du port de Roscoff.

Louis Coleno s'occupe de sortir le bateau de son abri, manoeuvre tout en finesse...





Après ces petites bricoles qui m'auront occupées environ 850 heures au total c'est le moment des peintures des vernis afin de rendre Gwen-Bleiz présentable pour les futurs rassemblements et dès la mise a l'eau Ploumanach 1999.

Le Rouf...





Le plan de pont ayant changé il était évident de construire un nouveau rouf, un nouveau cockpit, et pour une sécurité maximum un cale-pieds.

Le pont...





Evidement le cockpit est refait lui aussi a mes dimensions
J'ajoute aussi un calepieds beaucoup plus sécurisant pour l'utilisation que je comptes faire de Gwen-Bleiz


Après démolition de l'ancien rouf qui ne plait pas je poses les lattes du nouveau pont et réalise les joints




Le pont de Santa Maria étant en contreplaqué je décide de le doubler en lattes d'Assaméla avec joints en Guttaterna 139. Pour reprendre la lignée de mes anciens bateaux et en contradiction avec les superstitions je change le nom et : il devient Gwen-Bleiz.

Mai 1998 fin des travaux sur la coque




Après un premier hiver de travaux la coque est remise en état.

Il est temps de se séparer de mon autre côtre (de Carantec lui aussi) Younn Vian

Courant de l'hiver 1997 : les gros travaux commencent...


Après un repointage du bateau et un changement de certains morceaux...





Renforcement de l'étrave qui était en mauvais état




Coque nue et inspection détaillée...




Décapage complet de la coque avec l'aide de Odile








Arrivée du bateau dans sa maison




Fin aout 1997 Santa Maria arrive à son nouveau domicile.
Les nombreuses navigations dans les anglos-normandes et sur la côte sud de l'Angleterre plus le petit accident de l'étrave ont mis ce bateau dans un état qui nécessite une refonte sérieuse :
  • Décapage complet
  • Réfection de l'étrave, de quelques bordés, du tableau arrière
  • Recloutage de toute la coque
  • Changement du plan de pont, du cockpit et des aménagements
  • Ajout d'un bout-dehors pour un nouveau plan de voilure

Transport de Santa Maria




Lundi 28 juillet 1997 Santa Maria est chargé sur la remorque du chantier L. Coleno pour rejoindre Roscoff.

Le chantier

L'expérience de bateaux retapés dans des champs, sur des parkings ou en haut des grèves me suffit. Celui-ci sera refait dans un atelier. Août 1997 montage du hangar avant que le bateau n'arrive.

Début de l'histoire









Tout commence par une annonce dans le Chasse-Marée en octobre 1996 et rapidement une visite dans un chantier de St Jacut de la Mer où Santa Maria est remisé depuis dejà 5 ans après un accident a l'étrave. Monsieur Ménès, son propriétaire depuis 1963 prend de l'âge, et hésite a entreprendre les travaux, il décide de le mettre en vente en l'état.






J'avais dans l'idée de rechercher un bateau classique d'environ 6 mètres 50 pour dans quelques années a la retraite pouvoir caboter sur les côtes bretonnes. Après plusieurs visites au chantier, et un bilan des travaux a effectuer je me portes acquéreur pour une somme équivalente à la moitié du prix demandé.






Il faudra attendre mai 1997 pour être recontacté par Mr Ménès qui ne voulant pas voir son bateau quitter la Bretagne me le propose pour la somme que je peux mettre.






Juillet 1997 je deviens le deuxième propriétaire de ce bateau qui a vu le jour au chantier Jean François Sibiril au Clouët a Carantec en 1963.






Il est hors de question de le remettre à l'eau en l'état, et cela m'arrange bien car pour ce bateau que j'ai envie de retaper j'ai des idées et l'expérience des 6 autres bateaux précédents. On recherche toujours le mouton a 5 pattes, c'est là l'occasion de s'en approcher.